Sociétés mères et donneuses d’ordre : un devoir de vigilance

Je suis heureux car l’inscription de la proposition de loi « devoir de vigilance pour les sociétés mères et donneuses d’ordre » au Sénat en octobre constitue un point extrêmement positif. Dans le calendrier législatif très chargé de ce dernier semestre (avec la loi Santé, la loi des Finances et la loi de la sécurité sociale), cela était loin d’être acquis.

J’avais organisé au début de l’été au Sénat un petit-déjeuner sur ce thème avec des députés qui m’avaient fait part de leur intérêt. L’idée se concrétise et cela représente un pas décisif en termes d’éthique : il s’agit concrètement de prendre en considération les droits de l’homme dans le contexte du travail et d’éviter  des drames comme celui qui s’est déroulé au Rana Plaza au Bangladesh. Cette initiative a été saluée par de nombreuses associations humanitaires et ONG.

Merci à Didier Guillaume, le président du groupe socialiste au Sénat. Il a compris l’importance d’un tel texte, porté à l’Assemblée Nationale par le député Potier. Il fera écho aux enjeux de la COP 21 : solidarité Nord/Sud et responsabilité sociétale et environnementale.

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