Enfin des sanctions contre l’absentéisme !

Je suis heureux de constater que le Sénat a pris à bras le corps le problème de l’absentéisme qui ne fait qu’augmenter la défiance des citoyens envers les élus et qui ternit l’image de notre assemblée.

Depuis mon élection, je suis frappé par le peu de sénateurs présents, en séance de nuit notamment. Je ne cesse de répéter aux élus et aux chefs d’entreprise que je rencontre dans mon tour de l’Hérault que le non cumul des mandats est obligatoire pour travailler correctement. Entre les réunions de groupe, les commissions, les auditions de ministres ou de décideurs, les séances et tout le travail législatif (question orales et écrites, amendements…), les 3 jours au Sénat – mardi, mercredi et jeudi – ne peuvent cohabiter avec un mandat local.

Nul besoin d’être conseiller général ou maire pour prendre la mesure du local lorsqu’on est parlementaire ! Une expérience passée dans les mandats locaux ajoutée à une présence intense sur le terrain les autres jours de la semaine permettent d’avoir une connaissance réelle des problématiques et des dossiers du territoire que l’on représente.

Les sanctions financières (qui portent à la fois sur l’indemnité et sur l’IRFM) sont un premier pas dans cet assainissement mais je pense qu’il faut aller plus loin. Je suis favorable à une baisse de l’IRFM et à la suppression de la réserve parlementaire pour tous les sénateurs. Les institutions mais aussi les élus doivent se remettre en question face à la perte de confiance. Nous devons nous poser les bonnes questions face au recul des partis, à l’abstention et aux messages envoyés par les citoyens.

Un lifting déontologique s’impose.

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