Irrifrance : le bout du tunnel…
Excellente nouvelle pour Irrifrance et ses 120 salariés qui ont obtenu vendredi la validation de 2 contrats à l’export par la COFACE.
J’avais partagé leur inquiétude sur leur stand au SIMA (Salon International du Machinisme Agricole) un salon en marge du Salon de l’Agriculture, plus spécifiquement dédié aux professionnels. J’y ai rencontré mercredi dernier des salariés inquiets (car les dossiers étaient toujours bloqués) mais persévérants dans leur engagement pour leur entreprise.
J’ai d’ailleurs envoyé un courrier pour plaider la cause d’Irrifrance à Stéphane Le Foll la semaine dernière après l’avoir entendu, sur le stand de la coopération française, défendre les couleurs du machinisme agricole face à la concurrence internationale.
Bravo à la direction et aux salariés pour leur implication et leur volonté. Je serai auprès d’eux cet après-midi à Paulhan pour la table ronde organisée par Jean-Pierre Bousquet.
COURRIER AU MINISTRE STEPHANE LE FOLL du 25 février 2015
Objet : Situation d’Irrifrance, entreprise Héraultaise
Monsieur le Ministre,
Je souhaite vous informer de la situation économique compliquée que subit depuis plusieurs mois déjà la société Irrifrance.
Spécialisée dans l’irrigation agricole, cette entreprise Héraultaise -qui emploie 120 salariés – a aujourd’hui un avenir incertain.
Compte-tenu du contexte international et des relations du principal actionnaire avec le président de la Syrie, ses contrats à l’export ont été bloqués.
Il y a quelques mois en conseil des ministres il a été acté que la Coface allait donner son accord pour la reprise de ses dossiers à l’export.
Or, aujourd’hui, les contrats n’ont toujours pas reçu de validation. Cette situation inquiète Jean-Pierre Bousquet, le directeur d’Irrifrance et les salariés qui m’ont saisi pour que je vous interpelle en tant que parlementaire.
Présent sur le stand de la coopération française hier soir, j’ai entendu vos propos et ceux de Carole Delga et d’Emmanuel Macron.
Vous avez confirmé la volonté du gouvernement de soutenir les entreprises françaises de machinisme agricole car la concurrence mondiale nous fragilise dans ce secteur.
C’est pourquoi nous devons soutenir Irrifrance qui porte haut les couleurs de l’irrigation à l’international et symbolise le savoir-faire et l’expertise à la française.
Je vous remercie donc de relayer cette demande à la Coface car pour Irrifrance les mois perdus dans l’examen des dossiers sont des contrats perdus et des clients perdus car ceux-ci se tournent vers les entreprises concurrentes, étrangères, essentiellement.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à ma haute considération.
Henri CABANEL – Sénateur de l’Hérault
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