Vins espagnols : non à la concurrence déloyale et à la fraude

Cet été, j’ai repris mon combat contre l’importation massive des vins espagnols.

J’ai co signé avec d’autres parlementaires de l’Hérault -Patrick Vignal, Stéphane Huppé, Robert Navarro- un courrier au Ministre de l’agriculture.

Nous pensons que nous pouvons trouver des solutions face à des actions frauduleuses : développement des contrôles des camions à la frontières, développement des contrôles des étiquettes en Grande Distribution et surtout que le rapprochement avec votre homologue espagnol permette réellement de mettre en commun les forces pour lutter contre la fraude ».

Loin des clivages politiques, pour un seul objectif : expliquer la situation de crise qui se tend depuis deux ans avec des stocks accumulés dans les caves coopératives ou chez les vignerons indépendants et avec des problèmes de trésorerie à très court terme.

En cause : les moindres coûts de production chez nos voisins qui n’ont pas les mêmes charges sociales et contraintes sanitaires.

Nous soutenons les propositions de la filière qui a su faire un effort considérable pour s’adapter à la demande des consommateurs d’une viticulture durable, et qui s’est mobilisée face au « flou » de l’étiquetage :  rendre plus lisible, sur l’étiquette, la provenance du vin – et non pas l’endroit où il est conditionné – permettrait à ces derniers de valoriser leur travail et leur territoire. La présence d’un signe de reconnaissance bien visible accompagné de démarches promotionnelles, comme pour d’autres productions agricoles, devraient aussi être mis en œuvre. Ce serait un gage de qualité et d’information pour les consommateurs français comme étrangers ».

Ces vins aux emballages trompeurs inondent les supermarchés des pays vers lesquels nous exportons. Certaines mentions devraient être plus claires. Par exemple, un consommateur chinois, face à la discrète mention VDPCE, est-il en mesure de comprendre qu’il s’agit d’un mélange de « vins issus de différents pays de la communauté européenne.

A ce jour, aucune réponse du Ministre, Stéphane Travers.

 

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