Vendre des terres agricoles irriguées pour l’urbanisation, un scandale !
J’ai posé une question écrite à Madame la Secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargée de l’écologie, au sujet de la vente des terres agricoles irriguées pour l’urbanisation qui, dans un contexte de rareté de l’eau, apparaît comme un vrai scandale.
En France on oppose souvent l’écologie à l’économie. Pourtant les enjeux devraient être partagés.
En effet, le constat du réchauffement climatique, l’annonce de milliers d’espèces disparues ou menacées… nous obligent à revoir nos modes de production et de consommation.
Concernant la rareté de l’eau, la situation devient tendue. Dans les territoires du sud, des communes sont régulièrement ravitaillées en eau potable.
Compte-tenu de la nécessité de l’irrigation dans ces régions pour la production, il faut savoir prendre des décisions politiques courageuses. Sacrifier des terres agricoles qui ont bénéficié de financements publics pour les irriguer est choquant.
Les périmètres de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN) – véritables outils pour réserver la fonction agricole aux terres-, existent mais ils sont peu utilisés car longs à mettre en place.
Je lui ai demandé si elle était favorable à l’interdiction de ventes des terres agricoles irriguées à des fins d’urbanisation et sous quelles modalités cela pourrait être engagé.
Je suis en attente de réponse de la Secrétariat d’État auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de l’écologie.
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