J’ai questionné la Secrétaire d’État auprès du Ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur les enjeux de l’irrigation dans le contexte de sécheresse que nous connaissons.

L’urgence est là. La multiplication par six de son usage en 60 ans laisse augurer des pénuries récurrentes. Afin d’accompagner les agriculteurs, je propose une formation et descontrôles lorsqu’ils obtiennent l’irrigation.

Madame COUILLARD m’a répondu qu’un guide de mise en œuvre des PTGE viendra accompagner les porteurs de projets. Ce qui est clairement insuffisant.

Je continuerai donc d’insister sur la nécessité d’une formation obligatoire des agriculteurs après l’obtention de l’autorisation d’irriguer car ils peuvent alors consommer autant qu’ils le veulent.

La gestion de l’eau doit vraiment être pensée dans sa globalité. De nouveaux outils avec une technicité aboutie existent pour l’économiser…
Ils offrent une gestion plus efficiente : en agriculture, par exemple, goutte à goutte, réutilisation des eaux d’assainissement, retenues colinéaires mais également la restructuration des sols en matières organiques.

À l’intention des maires et élus conscients de la rareté de l’eau : vous pouvez aussi sensibiliser les agriculteurs.