GILETS JAUNES : NOTRE « MEA CULPA » COLLECTIF
Face au mouvement populaire des Gilets jaunes beaucoup s’étonnent.
Pourtant cette colère était prévisible.
Et il faudrait être malhonnête pour accuser le seul gouvernement en place. Non, la défiance s’est installée depuis des années, au fil des scrutins, avec l’abstention et les votes extrêmes.
Nous devrions tous collectivement faire notre « mea culpa ». Car les partis politiques et les gouvernements qui se sont succédés, ont creusé toujours plus l’écart entre les « élites » et les populations, à fortiori rurales.
Dans La France Périphérique, le géographe Christophe Guilluy explique comment ont été sacrifiées les classes populaires qui ont dû s’installer dans les communes rurales ou périurbaines. Loin des pôles économiques, des services au public… territoires marqués désormais par des votes de colère. Nous devons donc réagir collectivement. Nous devons urgemment changer de méthode pour concerter et expliquer.
Vous les maires, êtes confrontés de près à la paupérisation de vos populations, à leurs doutes, à leurs craintes, à leurs besoins de plus en plus forts…
Aidez les parlementaires à prendre la voie de la raison en leur demandant de relayer vos préoccupations et celles de vos habitants.
Ils font des choix politiques qui impactent la vie des français. Leur fin de mois aussi. Ils font des choix qui impactent la confiance des français. Leurs votes aussi.
Interpellez vos parlementaires. Les citoyens n’attendent que ça.