Désert médical : le rural a mal !

A l’initiative de Pierre Polard, maire de  Capestang, j’ai rencontré une dizaine de maires sur la problématique des déserts médicaux.

Après avoir fait un état des lieux du pacte territorial lancé en 2012 par Marisol Touraine (Douze mesures pour inciter les médecins à s’installer dans les déserts médicaux), je me suis engagé à rencontrer les représentants de l’Ordre des Médecins de l’Hérault, de l’association des Internes de l’Hérault et la directrice de l’ARS.

Morceaux choisis des échanges lors de mon premier rendez-vous, celui avec les internes de l’Hérault et leur Président Charly Crespe :

-Le problème de l’installation n’est pas spécifique au rural mais il est général car la période moyenne avant l’installation d’un jeune généraliste est de 1 à 5 ans. L’une des raisons : les étudiants n’ont aucune notion de gestion d’entreprise intégrée dans leur cursus.

Il y a donc une piste à ouvrir…

– La majorité des étudiants ont une fausse voire une mauvaise image du rural : il faut donc nécessairement améliorer la communication de nos territoires ruraux

-Les jeunes souhaitent désormais travailler différemment : nécessité d’être regroupés avec d’autres professionnels de la santé, mutation des pratiques : les généralistes font des actes de spécialistes (frottis, par exemple)

– Les internes sont contre le numerus clausus à l’installation car ils pensent que cela est un faux problème

-Proposition que le groupe « retrouvons le sens des ruralités » soit présent à leur séminaire de l’installation en octobre prochain pour présenter les territoires ruraux

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