Agriculture : co-construire de nouveaux modèles pour être compétitifs

Fin novembre et début décembre, je suis intervenu deux fois dans l’hémicycle sur le thème de l’agriculture, en tant que membre de la commission des affaires économiques.

La première fois pour défendre le budget 2016, la seconde dans le cadre d’une proposition de loi sur la compétitivité.

Dans les deux cas, j’ai martelé un même message : le monde change et l’agriculture doit donc changer. Face aux nouveaux enjeux (concurrence mondiale, segmentation des marchés, évolution des goûts des consommateurs, réchauffement climatique…), l’État est là pour définir les grands axes mais en aucun cas pour se substituer aux filières qui ont le devoir et la responsabilité de faire bouger les lignes en co-construisant une véritable stratégie.

Comment ? En analysant, avec réalisme et courage, leurs difficultés structurelles, en s’adaptant à l’évolution des marchés et en anticipant. Car, on ne peut d’un côté prôner le libéralisme en France et en Europe, et d’un autre, toujours attendre les aides de l’État ou de l’Europe. Cela n’est ni raisonnable ni sain, à fortiori dans un contexte budgétaire tendu.

L’État a su mettre en place des mesures d’urgence nécessaires mais il ne peut aller contre le libéralisme européen (marché du libre-échange et de la concurrence non faussée).

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