Abattoirs de Pézenas : Transparence et qualité
Ce lundi 27 juin j’ai été convié à une réunion à Dio et Valquieres par le Syndicat mixte de la filière viande de l’Hérault.
A l’ordre du jour: la présentation d’un projet pour l’abattoir de Pézenas qui met en relation, grâce à une plateforme de services, les éleveurs et les acheteurs publics, en l’occurrence des Collèges de l’Hérault.
Agrilocal 34, que j’avais initié lorsque j’étais vice-président au Département de l’Hérault, est une réponse concrète au développement des circuits courts.
Les éleveurs ont vu dans ce projet une solution dans un contexte de crise de l’élevage car ils ont compris la volonté des élus du syndicat mixte (qui représentent l’ensemble du territoire héraultais ) de mettre à disposition de la filière un outil public au service des agriculteurs. Cet outil public engage la responsabilité des élus et du respect de la réglementation.
Le lendemain les vidéos étaient diffusées sur internet.
Objectif : faire le buzz de la plus ignoble façon c’est à dire troubler, choquer, horrifier et culpabiliser le public à partir d’images datant de février dernier et ne correspondant plus à la réalité.
Si tout acte de barbarie sur les animaux doit être condamné et réprimé, il faut réaffirmer notre confiance dans cet outil public que sont les abattoirs de Pézenas.
Caroline Medous, directrice de la DDPP a témoigné lors de la réunion de lundi et depuis, dans la presse, de l’énorme travail de modernisation, de mise en conformité et de soin apporté au bien être animal au sein de cette structure.
Depuis février, date de ces vidéos, la situation a évolué grâce aux contrôles réguliers opérés par les services de l’État.
Aujourd’hui la transparence est plus que nécessaire.
Une information voire une éducation des consommateurs devrait être apportée: derrière le steak qui se trouve dans les assiettes, il y a une réalité sanitaire, économique, réglementaire… il y aussi de nombreux métiers. L’abattage en fait partie.
Nos sociétés aseptisées ont nié pudiquement cette partie de la chaîne, l’abattage devenant un sujet tabou a l’heure du « manger veggie ».
Les élus que nous sommes ne pouvons laisser des associations communiquer à charge, par des procédés illicites qui ne reflètent nullement la réalité et polarisent sur des actes isolés et rares.
Cela pénalise une filière déjà fortement touchée par la crise.
Je renouvelle toute ma confiance et mon soutien au syndicat mixte et à son Président Rémi Bouyala.
Je suis persuadé qu’il saura offrir aux consommateurs cette transparence et ces informations pour témoigner de la qualité et du sérieux des d’abattoirs de Pézenas.
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