L’article du Midi Libre consacré aux concertations sur les rave-parties !

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Portée par le sénateur Henri Cabanel dans sa mission de défense de la ruralité, la rencontre débat organisée à Gignac lundi 10 octobre a réuni une trentaine de maires, les services de l’Etat et le directeur de l’association de médiation Freeform pour les organisateurs.

Au lendemain des riches discussions qui ont animé la soirée, le sénateur fait le point sur la situation.
Vous êtes à l’origine de ces concertations, qu’est-ce qui vous a sensibilisé à ce problème?
Ce phénomène des raves parties existe depuis 25 ans, et prend de l’ampleur. Je me suis saisi de la problématique que j’ai vécue aux premières loges avec des élus de l’agglo de Béziers en avril 2015. Une rave party devait alors se tenir à Corneilhan et le maire m’avait interpellé pour cosigner un courrier pour s’y opposer. Je l’ai fait, mais la rave party a tout de même eu lieu, un peu plus loin, à Nizas. Le maire avait alors confié à Midi Libre, après le passage des raveurs, que tout c’était déroulé somme toute de manière raisonnée, de la gestion des déchets à la sécurité.
Qu’est-ce qui vous a interrogé alors?
Notre intervention n’avait fait que déplacer le problème et, là où les organisateurs avaient demandé des autorisations pour une manifestation légale, le refus a conduit à la tenue de la manifestation de manière illicite. Ce problème est récurrent et si personne n’a le courage politique de la raison et de la concertation, il va empirer. Je suis dans une démarche responsable et coconstruite.
Concrètement, qu’avez-vous proposé?
Avec le groupe « Retrouvons le sens des réalités », nous avons fait le tour de tous les acteurs concernés, recueillis les témoignages, doléances, inquiétudes, assurances. J’ai demandé aux maires de répondre à un questionnaire, et le constat est sans appel. Ils se sentent démunis et ont besoin d’être soutenus. Dans le même temps les jeunes et organisateurs sont en réalité pour un cadre légal d’un point de vue sécurité, hygiène, salubrité et même tranquillité publique. Il y a matière à faire évoluer la réglementation pour répondre aux besoins de chacun.
Vous vous êtes fixés des objectifs?
Afin de prouver que c’est possible, j’ai demandé qu’un cahier des charges soit corédigé pour définir les enjeux et bonnes pratiques avec l’ensemble des cibles. Le but à court terme est de réussir à organiser une free party légale dans l’Hérault à l’été 2017. A long terme, c’est que ces concerts de musique electro qui font partie de la culture musicale des jeunes se déroulent dans la sérénité avec les élus concertés, en partenariat avec les services de l’état et en informant les populations.

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