BIODIVERSITÉ ET CHASSE : MARIAGE DE RAISON
Marier l’agence de la biodiversité et l’office national de la chasse c’est comme marier la carpe avec le lapin ! Pourtant, c’est fait, le Sénat assumant même l’intégralité du nom : office français de la biodiversité et de la chasse.
Le débat entamé sur cette appellation, née de la fusion de ces deux organismes, pourrait n’être qu’un détail. Pourtant, il reflète l’évolution de notre société avec ses clivages et son « politiquement correct ». Avec d’un côté les urbains et de l’autre les ruraux qui se déchirent à grands coups de tweet.
Alors, au-delà des lobbies de tout ordre, le Sénat a reconnu le lien direct entre la chasse et la biodiversité : par exemple, 20 000 kilomètres de haies et bosquets entretenus.
J’ai également expliqué les dégâts matériels et économiques causés par la prolifération des gros gibiers, comme le sanglier. Dans l’Hérault, les indemnisations sont passées de 120 000 à 360 000 euros et dans le Gard de 500 000 à 800 000 euros. Et les sangliers arrivent aux portes des villes. Il faut donc mettre autour d’une même table tous les acteurs pour décider ensemble d’une stratégie pour cohabiter sur un même territoire. C’est ce qu’a réalisé le Président Jean-Pierre GAILLARD lors de la dernière AG de la fédération de chasse de l’Hérault : randonneurs, agriculteurs, forestiers, élus urbains et ruraux…
Tous unis pour ne pas opposer les genres.