Crise du norovirus : que fait le Gouvernement ?

En séance publique, ce jeudi 02 mars, j’ai interpellé Madame la Ministre déléguée chargée des collectivités territoriales et de la ruralité au sujet du norovirus, qui est d’origine humaine et non animale, et qui provoque des gastro-entérites après consommation de coquillages.

En janvier 2020, le Gouvernement s’était engagé à améliorer le traitement des eaux usées, assurant que les préfets accorderaient la priorité aux contrôles des rejets de stations d’épuration et aux épandages dans les zones conchylicoles.

Cette année, dix-sept zones de production ont été fermées, les entreprises concernées étant le plus souvent familiales et de taille modeste.

Le comité national de la conchyliculture a alerté l’État sur l’urgence d’agir face à des contaminations récurrentes et parfaitement identifiées.

Je lui ai donc demandé si le Gouvernement allait concrétiser son soutien à cette filière.

 

La réponse de Madame la Ministre :

La contamination des huîtres par le norovirus a plusieurs facteurs : épidémie de gastro-entérite hivernale, fortes pluies qui ont entraîné un dysfonctionnement des systèmes d’assainissement aggravé par l’augmentation de la population. Les autorités travaillent à l’amélioration de l’assainissement mais c’est un chantier long et complexe.

Nous travaillons avec les préfets sur trois axes : lancer rapidement les travaux, renforcer les prescriptions pour les systèmes d’assainissement en zone conchylicole, et mobiliser toutes les mesures de police de l’eau pour la mise aux normes des installations de collecte et de traitement des eaux usées. Nous allons identifier les chantiers prioritaires et les bonnes pratiques.

Via le Fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture, des aides à l’investissement pourraient être mobilisées pour financer des bassins de mise à l’abri ou encore la constitution d’un système d’assurance.

 

Retrouvez en vidéo mon intervention via ce lien

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